A Voir / A Faire
Une rivière, un vignoble et des hommes...
A la création du diocèse de Sarlat par Jean XXII en 1317, Daglan fut choisi par le premier évèque comme l'un de ses 7 archiprêtrés, à la tête de 18 paroisses (approximativement le canton de Domme). Au XIV° siècle, la paroisse de Daglan a environ 600 âmes. Quasi-désert à la suite de la guerre de Cent Ans, Daglan connut au XV° siècle, une remaissance économique. Un repeuplement fut entrepris âr appel à des colons venus pour beaucoup du Massil Central et s'ensuivirent des plantations ou restaurations de vignes. Le vignoble est en plein expension du XV° au XVIII° siècle.
Au XVIII° siècle, la paroisse de Daglan dépasse les 1600 âmes. Les vins du pays s'exportent et prennent le bateau aux ports de Domme et Castelnaud. A cette époque, les coteaux sont couverts de vigne. Cette quasi-monoculture se maintient jusqu'à la fin du XIX° siècle où une épidémie de phylloxera provoque une grande calamité sur la vigne, richesse du pays. Un exode rural s'ensuit, entraînant une désertification de la vallée.
Un atout majeur : les moulins.
Du XVII° au XVIII° siècle, l'industrie daglanaise est basée sur la force motrice des ruisseaux le Céou et ses affluents la Lousse et le Riol. Le vie de huit moulins (10 dans la paroisse de Daglan) donne une impression d'intensité à tel point qu'il est nécessaire d'intervenir autoritairement pour empêcher les meuniers de travailler le dimanche. Ils sont donc les principaux témoins de la vitalité de la vallée à la veille du XIX° siècle.
Durant ces époques de prospérité, Daglan s'orne de belles demeures dans le bourg et aux hameaux environnants : le Peyruzel et son château, Paulhiac et son château... Aujourd'hui, les visiteurs peuvent sillonner les ruelles et voir ces demeures restaurées, témoins vivants d'un passé florissant.