Dès le 7ème millénaire (av Jésus Christ), tribus et clans s’installent sur les hauteurs de ce qui sera plus tard Carnoules. Au cours des siècles se construit un village fortifié au sommet de la colline de la Vière. Lors de la conquête romaine (2ème siècle av JC), le village est rasé et transformé en oppidum. La population active s’installe dans la plaine au lieu-dit « Carnoulas » (emplacement du village actuel). Après la paix romaine, l’oppidum est rasé et reconstruit plusieurs fois pour devenir un « castrum ».
A la fin du 14ème siècle le château fort est détruit par la bande armée du cruel Raymond de Beaufort et ne sera plus reconstruit. A la fin du 15ème siècle Carnoules se rebâtit et comme toute la Provence est rattaché à la Couronne de France sous Louis XI. Après une succession de guerres et de famines, c’est en 1720 la peste venue de Marseille qui sévit ! La révolution arrive mais sans grande violence pour Carnoules. La chapelle ND de la Vière (ou de Bon Secours) est construite vers 1840 avec les vestiges du castrum. En 1862, autre invasion mais pacifique cette fois, le train fait sa première apparition. Au cours des années, la gare se développe (plus de 80 locomotives à vapeur), ce qui entraîne la venue d’un grand nombre de cheminots. L’importance du dépôt motive le bombardement meurtrier du 25 mai 1944 (600 bombes sont lâchées sur la commune). La deuxième moitié du 20ème siècle voit la disparition de la traction à vapeur au profit de la traction électrique ce qui entraîne l’arrêt de l’activité du dépôt. La présence du monument historique qu’est la « 4B9 » à l’entrée du village, rappelle cette activité passée.
Résumé inspiré du travail de l’argument de G. Ravel illustré par P. Cèze