L’eau est partout présente à Divonne, des sources aux fontaines, en passant par la rivière ou le lac artificiel, chaque quartier de Divonne rappelle que nous sommes dans une « ville d’eau ».
Déjà les Romains captaient l’une des sources et dirigeaient au moyen d’un aqueduc souterrain long de11 kmà Nyon (en Suisse toute proche) ses eaux fraîches et limpides.
Plus tard, les Seigneurs du bourg se réservèrent les droits d’eau pour la pêche, l’irrigation et surtout la « tourne des moulins » établis sur le « ruisseau des Meules ». Les roues à aubes furent ensuite construites et animèrent successivement scieries, forges, papeteries et diamanteries, et même une petite usine électrique au début du 19è siècle.
C’est en 1849 que le Docteur Paul Vidart décide d’exploiter les qualités naturelles des eaux de Divonne à des fins thérapeutiques sur le principe de Priessnitz. Le premier institut thermal de Divonne est alors fondé. De nombreux « baigneurs » venaient au bain à Divonne, ce qui favorisa le développement de l’hôtellerie et du commerce, puis l’essor des moyens de transport et du tourisme.
Le thermalisme devint alors la fonction vitale de Divonne et un décret du 11 octobre 1892 décerna officiellement l’appellation de Divonne-les-Bains.