Au 1er siècle de notre ère et jusqu’au IIIème siècle, la présence romaine à Levens est attestée par des inscriptions lapidaires… Fondé sous la double impulsion de l’Eglise et de la noblesse, le site de Levens connaît son véritable « âge d’or » au Moyen-Age ».
Facile à défendre en cette époque d’insécurité, le village est bien protégé. Au XVIème siècle, dirigée par des notaires et des médecins, la bourgeoisie locale s’organise. En 1621, elle se révolte et demande l’abolition des droits seigneuriaux. Il en résultera une vie autarcique, à l’image de celle des autres communautés villageoises du Haut-Pays Niçois.
Au XVIIIème siècle, la population, environ 1000 habitants, tire l’essentiel de sa subsistance des oliviers et de l’élevage des moutons. C’est une vie très sobre, voire austère.
En 1792, les troupes françaises entrent à Nice et poursuivent les fidèles du roi de Sardaigne dans les montagnes environnant Levens.
Un lieutenant-colonel de 36 ans, originaire de Levens, va se rendre célèbre :André Masséna qui deviendra Maréchal de France, Duc de Rivoli et Prince d’Essling.
En 1814, Levens et le Comté de Nice sont rattachés au Royaume de Sardaigne.
En 1860, date capitale dans l’histoire de Nice, au cours des plébiscites des 15 et 16 avril, la population de Levens vote à l’unanimité pour la souveraineté française. Le premier Maire de Nice « ville française » est le levensois François Malausséna.
La chute de l’Empire et la guerre de 1870 provoquent un exode rural important d’autant que la population de Levens manquait cruellement d’eau et que la culture de l’olivier périclitait. C’est à lors que le docteur Joseph Faraut, maire de la commune, fit de sa devise « Aqua Fons Vitae » (l’eau source de vie » le principe qui présida à la renaissance du Canton de Levens.
Une politique d ‘aménagement du territoire qui se poursuivie et développée par son petit-fils, Joseph Raybaud, élu en 1929, plus jeune maire de France...